• Finale de la coupe Stanley 2009

     

    Aujourd’hui je vous parle de la finale de la coupe Stanley :<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Nous n'avions pas vu le même duel en finale de la Coupe Stanley deux années de suite depuis que les deux grandes machines de hockey qu'étaient les Islanders de New York et les Oilers d'Edmonton s'étaient affrontées en 1983 et 1984. C'est ce à quoi nous aurons droit dès samedi alors que les Penguins de Pittsburgh et les Red Wings de Détroit croiseront le fer à nouveau.

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    Disons un gros merci à Gary Bettman et son équipe qui ont finalement décidé de faire démarrer la finale ce samedi plutôt que d'attendre au 5 juin, comme prévu au départ.

    Un congé de plus de dix jours aurait tué le momentum des deux équipes et l'intérêt du grand public. Ce sera donc un début plus rapide mais on aura tout de même droit à deux matchs en deux jours pour démarrer la série.

     Je vous offre ici une petite analyse des équipes, des duels à surveiller et surtout des grandes lignes de cette série qui s'annonce très intéressante.

    Analyse des forces en place 

    Attaque<o:p></o:p>

     Les Red Wings comptent probablement sur l'une des attaques les plus équilibrée de la LNH. On y retrouve du talent, de la vitesse, des spécialistes défensifs, des travailleurs acharnés et deux joueurs qui adorent se poster devant le filet adverse. Menée par Henrik Zetterberg et Pavel Datsyuk , nous avons ici la meilleure attaque du circuit en ce qui à trait au nombre de buts marqués. Cinq joueurs ont marqués plus de vingt buts, quatre plus de trente, mené par Marian Hossa et ses quarante buts. Par contre, depuis le début des séries, c'est Johan Franzen qui a compter le plus souvent avec dix buts. Chose surprenante, à l'exception de Zetterberg, les meneurs au niveau des points en série chez Détroit sont tous des joueurs de soutien : Johan Franzen (19 points), Dan Cleary (14 points) et Valtteri Filippula (14 points) ont tous plus de points que Datsyuk, Lidstrom ou Hossa. C'est cet équilibre qui a fait mal aux différents adversaires qui n'ont jamais pu contrôler toute cette armada offensive. C'est sans compter Tomas Holmstrom qui n'a pas connu des séries à la hauteur de son talent et Darren Helm qui sort de sa coquille et a connu une série extraordinaire contre Chicago.

    De leur côté, les Penguins sont menés par les deux meilleurs pointeurs de la LNH cette saison, Evgeni Malkin et Sidney Crosby. Ceux-ci ont été tout simplement dominant lors de ces séries, compilant chacun 28 points en 17 matchs. La grande différence entre les deux joueurs est que Crosby montre une fiche de +12 alors que Malkin a eu certaines difficultés en défensive et montre un total de +3. Derrière ces deux super vedettes, on retrouve Bill Guerin qui connait probablement ses meilleures séries à vie (14 points jusqu'à maintenant et +11) et Chris Kunitz qui, malgré un seul but, crée des occasions de marquer à la tonne. On retrouve aussi quelques joueurs de soutien qui font un travail exemplaire : Ruslan Fedotenko a un surprenant total de onze points, dont six buts et Maxime Talbot amène une présence offensive tout en s'améliorant de match en match. Enfin, un peu perdu dans tout ça, on oublie souvent Jordan Staal qui ne produit pas beaucoup (seulement six points) mais fait un travail incroyable en défensive. Il est d'ailleurs l'artisan principal de la débandade de son frère Eric lors de la série contre les Hurricanes.

    Reste à savoir qui aura le dessus : la puissance offensive du super duo Crosby/Malkin ou l'équilibre et la profondeur de l'attaque de Détroit. Il est plus simple de ralentir deux joueurs qu'une équipe complète… Avantage Détroit.<o:p></o:p>

    Défensive<o:p></o:p>

     Pittsburgh impressionne dans ces séries a la défense. À l'exception de Sergei Gonchar, l'unité défensive est composée de jeunes ou de joueurs de soutien. Pourtant, leur performance est impressionnante. Ils ont été capable de freiner les Staal, Whitney, Semin, Backstrom, Carter, Richards et Gagné depuis le début des séries. Le seul joueur qui leur aura causé problème est Alexander Ovechkin mais ils ont su néanmoins le contrôler assez pour remporter la série. À la différence des autres années, c'est la profondeur de l'unité qui aide beaucoup. Gonchar est amoché depuis une mise en échec d'Ovechkin mais joue un rôle primordial sur les unités spéciales. Il est épaulé à ce niveau par Kris Letang et Philippe Boucher. Défensivement, c'est Brooks Orpik qui se retrouve avec les tâches plus compliquées et il se débrouille très bien, en compagnie de Rob Scuderi. Enfin, Mark Eaton et Hal Gill n'ont qu'à limiter les dégâts lorsqu'ils sont sur la glace.

     De leur côté, les Red Wings comptent sur le meilleur duo de défenseur de la ligue en Nicklas Lidstrom et Brian Rafalski. Malheureusement, ces deux joueurs n'ont pas été à 100% de toutes les séries, Rafalski manquant plusieurs matchs de la première série et Lidstrom étant hors de combat pour les derniers affrontements contre Chicago. Leur santé sera un point primordial dans les succès de l'équipe lors de la finale. Si Lidstrom et Rafalski mènent le bal, ils sont bien épaulés par la deuxième paire, beaucoup plus physique, de Niklas Kronwall et Brad Stuart. Demandez à Martin Havlat, il vous dire qu'il faut garder la tête haute lorsque ces deux joueurs sont sur la glace. Enfin, c'est un combo de jeunesse et d'expérience qui compose la troisième paire, avec le plus vieux joueur de la LNH, Chris Chelios, qui est au côté du jeune et prometteur Jonathan Ericsson. Brett Lebda et Andreas Lilja sont aussi disponibles pour prendre la relève. Une unité qui, en santé, s'avère la meilleure de la LNH.

     Comme mentionné plus haut, avec Lidstrom et Rafalski en santé, cette unité n'a pas son égal dans la ligue. Par contre, ceux deux joueurs ont été ou sont toujours embêtés par des blessures. Pour les Pingouins, le travail d'équipe depuis le début des séries est impressionnant et Gonchar est une menace constante à la pointe sur l'avantage numérique. D’après moi la série se jouera plus en offensive qu’en défensive. Match nul.

    Dans les buts<o:p></o:p>

    C'est ici que la plus part de la série se jouera. Chris Osgood est un joueur transformé depuis le début du tournoi printanier. Son expérience joue probablement beaucoup dans la balance, lui qui jouera son 123e match des séries ce samedi. Celui-ci a été solide lorsque la situation le demandait et ne s'est surtout pas laissé déconcentrer par les tactiques des adversaires qui tentaient de le bousculer. Avec une telle équipe devant, on lui demande simplement de garder le fort et de ne pas laisser entrer de buts faciles.

     Pour sa part, Marc-André Fleury a été tout simplement exceptionnel lors des premières rondes. À l'exception de quelques matchs contre les Capitals, il aura gardé son équipe dans le match à plusieurs reprises en effectuant des arrêts clé. Son expérience acquise l'an dernier lui permet de savoir ce qui l'attend et de mieux réagir à la pression. On peut voir un gardien plus calme devant le but et qui sait gérer son match de bonne façon.

    Fleury connait des séries exceptionnelles et même si Osgood a plus d'expérience, le gardien québécois semble prêt à passer à la prochaine étape. Avantage Pittsburgh.<o:p></o:p>

    Équipe d'entraîneurs<o:p></o:p>

    À ce niveau, on ne peut vraiment comparer. Mike Babcock a déjà une Coupe Stanley à sa fiche, en plus d'une présence en finale avec les Ducks en 2003, et possède probablement le meilleur assistant du hockey en Paul MacLean. Ce dernier pourrait d'ailleurs être considéré pour un poste d'entraîneur chef lors de la saison morte. L'équipe est toujours bien préparée et le plan de match est suivi à la lettre par les joueurs.

     De son côté, Dan Bylsma est une verte recrue. Entraîneur de la filiale des Penguins en début d'année, Bylsma s'est retrouvé derrière le banc de la grande équipe après le congédiement de Michel Therrien. Son approche plait beaucoup à ses joueurs et il prône un style de jeu axé sur l'échec avant et la pression en zone offensive qui colle bien au personnel qu'il a sous la main. En 25 matchs, il aura pu compiler une fiche de 18-3-4 pour mener son équipe aux séries.

    Même si Bylsma a fait un travail intéressant chez les Penguins, l'expérience de l'équipe d'entraîneurs de Détroit est trop grande pour ne pas la prendre en compte. Avantage Détroit.<o:p></o:p>

    Dans tout ce que j’ai mentionné en haut je donne l’avantage a Détroit. Mais je ne le sais pas trop et je ne veut pas m’avancer sur des prédictions. Mais laisser moi vos prédictions :

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    Duels à surveiller<o:p></o:p>

    Zetterberg contre Crosby : ce sera sûrement au trio de Zetterberg d'épier celui de Crosby. Nous aurons sur la glace deux joueurs d'exception, qui travaille avec acharnement à chacune de leurs présences et qui peuvent faire mal à l'adversaire de multiples façons. L'an dernier, Zetterberg avait dominé cette série pour remporter le trophée de Conn Smythe. On peut s'attendre à ce que Crosby veuille prendre sa revanche.

    Malkin contre Lidstrom : Le grand joueur russe sera souvent contré par le meilleur défenseur de la LNH. Lidstrom est un as du jeu de bâton et de positionnement et ne se fait rarement battre à un contre un. Pourtant, Malkin est probablement l'un des, sinon le meilleur joueur dans cette facette. Malkin a connu une éclosion incroyable contre la Caroline et il voudra continuer sur cette lancée. Par contre, Lidstrom voudra avoir le dernier mot et l'histoire montre qu'il ne perd rarement à ce jeu.

    Autres Duels<o:p></o:p>

    Hossa contre Staal <o:p></o:p>

    Franzen et Holmstrom contre Fleury<o:p></o:p>

    Gonchar contre Datsyuk <o:p></o:p>

    Alors ce seras sûrement un duel TRES TRES INTERESSANT !!!

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